Une heure plus tard, Aquhydro penetra dans la bibliotheque, au fond de celle ci, une petite étagere avait été néttoyé, il était affiché "Poséie de L'Eau" Et une feuille y était glissé :
La légende De La Lune...
Une Jeune fille regarde la lune,
Chevelure d’ébène, auréolée d’argent,
Peau presque blême, paupières au fard scintillant,
Ses cils légers frôlent le vent...
La lune était encor,
En ces temps millénaires,
Une boulle toute d’or,
Flottante au gré du ciel...
Une jeune fille regarde la lune,
Les yeux fermées, le cou tendu,
Une rose sur son buste posthume,
Un habit tout de soir et de sang...
Et la fille à la lune :
« Ou va t’on maintenant ?
Je t’ai rejoint, ma lune,
Porte mes pas à présent... »
Et la lune à la fille :
« C’était mal inspiré
De m’écouter, belle fille,
Je jalouse tes beautés,
Je veux être plus belle,
Ta pâle peau d’opale,
J’en veux un diadème,
Et je veux voir tes râles !
Je veux te voir souffrire,
Je veux te voir te tordre,
Quand ta peau à pâlir,
Deviendra mon aurore !
Et la jeune princesse,
Abusée et trompée,
D’une indicible ivresse,
Se trouva transformée,
Et elle servie de corde,
Aussi bien que de peau,
Et attacha la lune,
Dans le ciel, très haut,
La lune devenue pâle,
Et de Beauté suprême,
Elle rejoint le bal,
Dans le ciel, diadème,
La lune devint pâle,
Par la peau de princesse,
Elle devint opale,
Elle éclaire mon ivresse...
Aquhydro
Avec un sourir, Aquhydro reposa la feuille, et, au moment de sortir, vit du coin de l'oeuil une jeune étudiente se saisire de la feuille pour la consulter... Voila de quoi le metre de bonne humeur!